FERRARI - 348 TB

Lancée en 1989 pour succéder au best-seller qu'a été la 328, la 348 - pour 3,4 l / 8 cylindres - fut la première berlinette de l'après Enzo Ferrari. Ses lignes signées Pininfarina reprennent les principaux appendices découverts sur la Testarossa, comme les ailettes latérales de portières ou la grille arrière remplaçant les célèbres 4 feux ronds.
La 348 sera également la première Ferrari à proposer un châssis basé sur une caisse autoporteuse associée à un berceau moteur tubulaire rapporté. Si la facilité d'assemblage et de réparation progresse nettement, le comportement du châssis en conduite sportive révèle un caractère vif voir piégeur à la limite: le décrochage ne prévient pas. Le bloc moteur V8 hérité de la mondial T se voit réalésé à 3405cm3 et développe désormais 300ch à 7200 tr/min. Celui-ci s'avère d'une excellente fiabilité pour peu qu'il ait été entretenu conformément au plan constructeur. Malgré ces évolutions, la direction non assistée reste lourde lors des manœuvres à l'arrêt et la qualité d'assemblage moyenne, même pour l'époque.

Le modèle présenté ici est un 348 TB de 1992 dans son coloris Rosso Corsa d'origine.
La mise sur le pont confirme un châssis sain et non accidenté.
La carrosserie extérieure est en bon état général, sans trace de choc. La peinture présente un éclat uniforme. Nous avons noté une éraflure prononcée à la jonction portière passager / aile arrière droite (10cm) ainsi qu'un défaut de peinture sur le sommet arrière droit de cette dernière. Le vernis du bloc avant présente quelques petits éclats.
Les jantes d'origine en 17" sont en bon état, malgré quelques petites griffures en bordure.
La sellerie cuir présente une usure légère et homogène, sans accrocs ni déchirures. Le cuir du tableau de bord est en très bon état, sans aucune décoloration ni déformation au niveau de la casquette du bloc instrumentation ou de la boîte à gants (défauts récurrents sur les modèles 348 et 355).
Nous avons relevé une légère griffure au niveau du volant et une usure moyenne des plastiques intérieurs.
Les moquettes sont en excellent état, sans accrocs ni taches ou traces d'usure anormales.
Parmi les options et équipements intéressants présents sur ce modèle, nous avons relevé l'échappement inox, l'ABS, la climatisation, la sellerie cuir, les vitres électriques et les écussons d'ailes.
La mécanique fonctionne parfaitement. Le dossier de factures atteste d'un entretien sérieux.
Le dernier grand service comprenant la révision (vidange) et le remplacement des courroies de distribution (dépose moteur) à été effectué en novembre 2011 à 81957 Kms (facture: 12500 euros)
L'embrayage a également été remplacé en novembre 2011 à 81957 Kms.
L'essai routier confirme une excellente 348. Le démarrage est immédiat et sans fumées.
Le ralenti est stable. Une fois en température, le V8 prend ses tours sans à coups ni surchauffe excessive.
La sonorité rauque et sportive du V8 d'origine est renforcée par l'échappement inox.
La boîte, peu agréable à froid sur la 348 rentre les 5 rapports parfaitement une fois en température.
Le freinage est droit et équilibré.

Première berlinette résolument moderne, la 348 vous permettra d'accéder au cercle restreint des propriétaires de Ferrari pour un budget raisonnable et de rouler sans soucis grâce à une mécanique fiable et éprouvée. Si le comportement du châssis et les performances sont jugées moyennes en usage extrême, le coût d'acquisition de la 348 reste aujourd'hui très compétitif et permet d'en profiter pleinement dans le cadre de sorties week end ou de ballades sportives.